Ma séance TIPI avec Hannah Sembély

TIPIDans le cadre de ma préparation  à l’enregistrement de Booster Gala, j’ai demandé à Hannah Sembély une séance TIPI.

Hasard (je n’y crois pas ;)) du calendrier, cette séance a eu lieu de jour de la Saint Valentin, le 14 février.

Que veut bien dire TIPI, ce mot de 4 lettres ? Non, ce n’est pas un tipi d’indien !

C’est une abréviation qui signifie :

« Techniques d’Identification des Peurs Inconscientes ».

Dans cet article, je ne vais pas vous parler théorie !

Pour tout savoir sur une partie de la théorie de Tipi, allez lire cet article sur le blog d’Hannah Forme Santé Idéale en cliquant sur ce lien: Venez découvrir la méthode Tipi

De mon côté, je vais vous raconter comment s’est passé cette séance Tipi pour moi et ce que j’en ai retiré de positif.

Cela devait être particulièrement fort au niveau vibratoire et énergétique car la connexion Skype s’est coupée pendant plus de 10 mn (comme pour une surtension ou une surchauffe).

Une recommandation avant de commencer :

Chaque être est unique.

Ce qui signifie que ce que je vais vous raconter est lié à l’histoire de ma propre vie.

Mes réactions corporelles sont liées à mon histoire.

Ce qui signifie que si vous faites une séance Tipi avec Hannah, la manière dont vous allez la vivre peut être complètement différente.

Une dernière information :

Cet article comporte des extraits de dialogue.

J’ai enregistré la séance et ces dialogues sont véridiques.

Je les ai repris mot pour mot.

Rien n’a été inventé !

Bon voyage avec Tipi !

1ère étape : Trouver une situation concrète

Pour que Tipi fonctionne, il faut partir d’une situation concrète et récente qui a donné lieu à un débordement émotionnel intense !

Cela tombe bien (merci l’univers ;)), cela s’est produit pour moi il y a un peu plus d’un mois.

2ème étape : Trouver le bon déclencheur

Hannah me demande à quel moment de la situation j’ai senti l’émotion se manifester.

Ma réponse : au moment où j’ai entendu la phrase que j’ai interprétée comme un reproche.

3ème étape : Mise en confort optimal

Hannah me demande de m’installer confortablement dans mon fauteuil.

Je m’adosse sur le dossier, je pose ma tête et je ferme les yeux pendant qu’Hannah me guide.

Je reste à l’écoute des mots et des recommandations d’Hannah, je me mets en mode « observateur » et je fais ce qu’Hannah me demande en bon petit soldat !

4ème étape : Repasser le film

Hannah me demande de replonger dans le film de la scène jusqu’au moment où j’entends la critique.

J’ai du mal à m’y replonger, je sens une résistance, je n’ai pas envie de ressentir de nouveau l’intensité de l’émotion, tellement ça avait été désagréable !

Et là, Hannah me demande « Dis-moi ce que tu sens dans ton corps« 

Je lui réponds « Boule à l’estomac« .

Hannah me demande alors de rester centré sur mes réactions corporelles (on évacue la situation déclenchante).

5ème étape : Démarrer le travail corporel

Je sens mon corps qui se met à trembler.

Hannah me dit : « Tu peux laisser faire, ton corps sait exactement ce qu’il fait, même si c’est désagréable. Est-ce que tu peux laisser s’intensifier ? »

Je laisse les tremblements monter en intensité.

Curieusement, je me sens en complète sécurité.

Je fais confiance à mon corps qui « sait ce qu’il fait » !

6ème étape : Donner l’autorisation au corps

Hannah me demande de donner l’autorisation à mon corps de commencer à se dénouer tout seul.

Elle me dit qu’il en a la capacité, qu’il sait exactement à quel endroit c’est bloqué, que lui seul sait où aller débloquer.

Que moi, je ne peux pas l’aider.

Mon seul rôle est de l’autoriser, de lui dire « fais ce que tu as à faire ».

7ème étape : Donner de l’espace

Je sens mon ventre se contracter.

Hannah me dit :

« Fais un peu d’espace au cas où ton ventre a besoin de faire un aller-retour. Il faut qu’il puisse s’immiscer dans un tout petit espace, et toi, tu lui offres cet espace« .

Juste les sensations

Je décris à Hannah comment ça évolue, juste au niveau des sensations physiques.

Pas d’images, pas de mental à l’œuvre.

Laisser la contracture s’intensifier, lui donner l’autorisation, la laisser faire. Il n’y a aucun danger.

Le corps est en train de se dégager de toute la tension mise pour le contrer alors que c’est lui qui a la clé !

Il se secoue de tout ce qui l’entrave.

Les aller-retour

Le corps fait des aller-retour. Il dénoue le fil par lequel il a été noué.

On ne peut pas savoir son trajet, on peut juste le laisser faire.

Nota :

L’image qui me vient en écrivant ce passage, c’est celle du lacet de chaussure qui est tellement serré qu’on ne peut pas le dénouer.

Comment allez-vous faire pour le dénouer ?

Je ne sais pas pour vous, mais moi, voilà comment je fais :

Tout d’abord, je crée un espace pour donner du « mou » et je tire le lacet de part et d’autre jusqu’à ce que l’espace s’agrandisse suffisamment pour que le lacet puisse coulisser librement.

J’imagine que le corps est en train de faire la même chose pour refaire circuler l’énergie.

L’énergie se remet à circuler, retrouve un autre nœud, de nouveau redonner de l’espace, dénouer le nœud, et le trajet continue jusqu’à un nouveau nœud, et ainsi de suite.

L’image employée par Hannah, c’est celle de la pelote de laine.

A chaque nœud dénoué, le corps suit le chemin du fil de la pelote pour retourner au nœud suivant.

Relier la partie haute et la partie basse

Hannah m’annonce que mon corps a besoin d’aller dans la partie haute et la partie basse. Elle me demande de lui donner l’autorisation d’aller dans ma partie haute et la partie basse afin qu’il puisse y aller de façon fluide. Il va enlever le verrou tout seul.

J’ai une sensation au niveau du bassin, c’est l’énergie qui revient.

Donner carte blanche au corps

Le corps est content, il a tous les droits aujourd’hui, il va pouvoir dégager le terrain là où il a besoin de passer.

8ème étape : Phase de repos

Je commence à ressentir une grande fatigue.

Hannah me dit : « Dès que tu le sens, tu ouvres les yeux ».

Je lui fait part de  mon état de fatigue.

Elle me réponds « oui, ça va être intense ».

Elle me dit également: « Il n’a pas été habité, ce corps là. Là, il se donne quelques droits. »

Je suis touché par ce que j’entends.

J’ai envie de pleurer.

Hannah me dit aussitôt : « Reste dans la sensation, plus que dans l’émotion« .

Je sens aussitôt un apaisement et Hannah me demande de laisser faire l’apaisement.

9ème étape : Vérification du travail effectué par le corps

Hannah me dit :

Le corps a nettoyé les endroits qu’il avait besoin de nettoyer et là, on va le remettre dans la trame Tipi pour voir où il en est.

Il suffit de lui laisse l’espace, lui, il suit un fil très précis comme si la pelote, elle avait été enroulée dans la tête, la jambe, le bras et il défait tout à l’inverse, il n’y a que lui qui sait comment c’est emmêlé. Comme il a démêlé pas mal de choses, on va voir où il en est de la situation.

Je ferme les yeux et mon corps repart dans un nouveau cycle de « démêlage ».

Hannah me dit que le corps a été remis dans l’axe et qu’il parachève ce qu’il a commencé tout à l’heure.

Il y a un plaisir à sentir que le corps sait se libérer tout seul.

Je ressens une gêne respiratoire. Tout est ok. Juste donner de l’espace, encore et encore.

Hannah me dit : « Il veut s’incarner, sentir le sol sous ses pieds, toucher terre« .

De nouveau, je me sens touché, Hannah me dit que ça fait longtemps que ça attendait.

Je me sens de nouveau sonné, et Hannah me demande d’ouvrir les yeux.

Elle me signale que mon corps a fait un autre type de dégagement, qu’il a cherché à descendre.

Elle me dit également :

« ça a été beaucoup de contrôle pour arriver à mener une vie malgré ça ! »

De nouveau je suis touché.

Elle continue :

ça veut rattraper le temps perdu, profiter vraiment de l’incarnation, pour quelque chose de plus simple , de plus évident, de naturel, comme le plaisir de respirer, de bouger..

De nouveau, je referme les yeux et nous « repartons pour un tour ».

Cette fois-ci, je sens une pression au niveau du sternum et Hannah me demande de traverser le sternum et d’aller derrière, aller derrière entre le sternum et le dos.

Je lui dis que c’est un vide que je ressens.

Elle me demande d’enlever l’étiquette « vide »,  de la remplacer par « espace » et de me glisser dans cet espace.

 Un « Non » hurle à l’intérieur

« Laisse le faire », me dit Hannah. »ça a le droit de dire non »

Parce que si le « non » a le droit d’exister, le « oui » aussi. Et tu veux bien prendre les 2. Tu as besoin de tous les espaces : celui du « non », celui du « oui » et il te faut les 2 pour te sentir bien. 

 Et pour l’inconfort ?

Je me sens inconfortable, j’ai une sensation de colère.

Hannah me recommande de lui donner le droit d’être là, à l’inconfort.

Parce que si il y a inconfort, il y a aussi le confort et tu as besoin des 2.

 Et pour la tête, alors ?

La colère, je la sens dans la tête. Et je sens ma tête lourde.

Hannah : « La tête est lourde parce qu’elle prend beaucoup de place et qu’elle a cet aspect disproportionné.

Laisse ta tête prendre cet espace, ce poids, cette démesure. C’est sa nature. Elle a commencé comme ça, cette tête, totalement démesurée.

Relation entre le mental et le corps

Hannah rajoute : »Tu comprends pourquoi ce n’était pas facile de te mettre à travailler alors que le corps ne peut pas. Tu as réussi à brider pour y arriver quand même mais à quel prix ! »

Je questionne :

« Quand tu dis « travailler », c’est faire les articles, le blog ? »

Hannah :

 

Oui, un blog, c’est exister ! Tu ne peux faire un article que si tu existes. En tout cas, toi !

« Si tu es arrivé à un point de ta vie où tu veux faire toutes les choses en conscience, et pas avec le mental, et bien, tu ne peux pas faire quelque chose qui ne correspond pas à là où tu en es arrivé. »

Je dis à Hannah que lors de notre entretien Skype pour préparer Booster Gala, Pascal m’avait dit qu’il fallait maintenant que j’existe pour moi.

Hannah me répond :

« C’est au corps qu’il faut donner le message, et puis surtout, il faut lui donner les autorisations. »

En fermant les yeux, tu donnes au corps le message de repartir.

Hannah me recommande encore :

« Dans la journée, si fatigue, c’est pour la bonne cause, chaque fois qu’il y a inconfort ou fatigue, tu envoies au corps le message « vu ce qui est en train de se passer, je comprends, c’est OK » »

 La dualité

Le message le plus fort que j’ai entendu, c’est de laisser au corps tout ce qu’il a à exprimer, dans tout ce qu’il a à vivre.

Lui donner l’AUTORISATION

Hannah rajoute :

« Quand bien-même ça crée un inconfort, c’est désagréable.

Les inconforts ne sont que passagers et parfois, le corps en a besoin parce que sur terre, il vit dans la dualité. »

Fin de séance : Repos et Connexion au Corps !

 

Après la séance, Hannah me recommande d’aller m’allonger en marchant très lentement, comme si je pouvais mesurer dans la marche les 147 petits muscles dont je vais avoir besoin pour me déplacer jusqu’à mon lit.

Y aller, non dans la tête ou une intention, y aller dans une marche comme si je sentais à quel point ça mobilisait tout mon corps, rien que pour avancer un pas.

C’est le corps qui permet l’incarnation, on est obligé de lui donner un espace beaucoup plus grand que celui qu’on s’imaginait.

Le corps porte l’incarnation et le plaisir de l’incarnation.

Plus je marche lentement, plus c’est plaisant.

Précisions finales

J’ai demandé à Hannah si elle créait dans l’énergie, pour aider le corps à démarrer son travail.

Pousser le mur

Hannah m’ répondu que tant que je n’avais pas donné à mon corps l’autorisation, elle ouvrait l’espace.

Elle pousse un peu les murs, c’est tout.

Parce que, dès que le mur a été poussé, le corps dit « Chic, on va s’amuser ! »

Mon rôle, maintenant, ça va être d’offrir de l’espace à mon corps. Il y avait confusion entre vide et espace.

En quantique, c’est la plus grosse erreur, on met une étiquette « vide » là où il y a de l’espace.

 Le corps, la 1ère de notre relation

Je dis à Hannah :

« Ce n’est pas pour rien que mon site s’appelle Qualité Relationnelle ;) »

Mon corps, c’est ma 1ère relation.

Il est allé au ramonage pour générer la relation.

Plus je serai à l’aise avec ça, moins il y aura de grumeaux, plus ce sera fluide.

Quand je sens que le bas travaille et que le haut travaille, j’offre de l’espace au milieu pour qu’il y est un va et vient plus fluide.

Le corps et les émotions

Le corps ne sait pas ce qu’est la peur.

Il sait ce qu’est le tremblement, le mouvement, il sait ce que c’est secouer, mais la peur, ça ne veut rien dire.

la peur, il n’a pas ce mot à l’intérieur.

La peur, c’est un concept du mental

Le corps n’a pas le pouvoir, c’est une vraie collaboration.

 Mon bilan,  2 semaines après la séance

Écrire cet article a été pour moi d’une grande aide pour reprendre avec le recul le déroulement de la séance afin de  vous la restituer dans le vivant de l’instant.

Ce qui m’a le plus surpris, c’est de constater dans l’expérience cette intelligence du corps, de le VIVRE.

C’est passer du domaine du concept (mental, intellect) au domaine de l’expérience (le vivant).

De plus, Hannah va beaucoup plus loin que la simple séance d’accompagnement.

Grâce à ses explications, j’ai fait des prises de conscience dans ma relation au corps.

Cette séance m’a permis également de donner du sens au fait que j’avais un besoin quasi viscéral de me sentir en lien.

N’ayant pas de relation avec mon propre corps, je projetais ce besoin sur mon entourage.

Et cela provoquait de la confusion relationnelle puisque ce n’était pas juste !

Aujourd’hui, j’apprends à me connecter de plus en plus à mes sensations, donner de l’espace dans mon corps quand je sens une contracture.

J’apprends également à voir mon corps comme mon meilleur ami.

J’ai pu également donner du sens au fait que j’avais du mal à écrire des articles sur mon blog alors que c’était très facile pour moi d’écrire des commentaires.

J’ai fait enfin le lien entre ma volonté et le passage à l’action.Si je ne suis pas aligné vibratoirement et énergétiquement entre ma tête et mon corps, comment vais-je faire pour avancer ?

C’est comme si mon corps  voulait aller naturellement dans une direction (celle de la Vie) et que ma tête, mon mental, me disait d’en prendre une autre.

Vous imaginez la scène ?

Regardez enfin les bénéfices d’une telle séance :

  • Nouvelle relation au corps
  • Relations plus saines avec mon entourage
  • Je me donne le droit d’exister pour qui je suis vraiment
  • Passage au Booster Gala
  • Écriture d’articles
  • Monétisation de mon blog

Et j’en oublie sûrement …

Merci donc infiniment à Hannah et à son grand professionnalisme, sans compter ses grandes qualités de cœur.

Ah, au fait, les premières émissions de Booster Gala sont en cours de diffusion.

Cliquez sur l’image ci-dessous pour les regarder.

La question du jour

Je vous invite maintenant à vous exprimer en laissant un commentaire ci-dessous et en répondant à ces 2 questions :

  • Quelle relation entretenez-vous avec votre corps ?
  • Comment vous y prenez-vous pour prendre soin de lui ?

Merci de votre participation icon smile Booster Gala : Comment jai Vécu lEnregistrement

 

Share

40 Commentaires

1 ping

Passer au formulaire de commentaire

  1. […] Si vous désirez lire un article de Maxime du blog qualité-relationnelle.com sur un exemple de séance Tipi, cliquez ici […]

Répondre à Maxime Annuler la réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.

CommentLuv badge

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.